.: Torok :.

Passé

Torok vivait parmi les Indiens. Le sien s'appelait Grand Soleil. Il était le chef de son village, et ses semblables lui vouaient une confiance sans limite. Mais Grand Soleil ne faisait confiance qu'à son cheval, Torok. Il avait décidé de le dresser seul, sans l'aide de personne. Cela avait été assez rapide, Torok apprenant vite : 3 années. Certains chevaux mettaient parfois beaucoup plus pour n'apprendre rien que les bases. Après l'apprentissage, Grand Soleil a peint des motifs aux couleurs vives sur la robe grise de Torok. Le jaune signifiait la force, le bleu signifiait la sagesse et le rouge signifiait la confiance. Chaque motif avait sa signification, de même pour les couleurs. Mais Torok n'a jamais voulu en dire plus. Puis, un soir d'été calme, un feu de forêt a ravagé tout le campement. Les chevaux se sont enfuis, cherchant leurs Indiens respectifs. Mais, dans l'agitation, Torok n'a pas pu retrouvé ou aperçevoir Grand Soleil. Puis, après sa fuite, il s'est évanouit. En se réveillant, il était sur des Terres Inconnues. Horsanthia. Cela fait un an maintenant... Grand Soleil manque énormément à Torok, mais, celui-ci, courageux, n'a versé qu'une seule larme en sa faveur, ce qui est énorme pour un cheval Indien qui ne pleure jamais. Ses marques ne s'effacent plus, Dieu seul sait pourquoi. Ses plumes ne quittent jamais sa crinière, même dans l'eau ou dans une rafale de vent. Et ses yeux, vifs, espèrent chaque jour un peu plus le retour d'un Indien. De son Indien...

... Mais il ne revient pas...



... Et Torok sait qu'il ne reviendra jamais...



... L'espoir fait vivre.



... Mais espérer fait mal.
















"Au secours..."

Caractère

La nostalgie ne cesse de s'emparer de l'âme de Torok. Chaque fois, ayant appris la signification des étoiles, il regarde le ciel et prie, ou il parle simplement à l'étoile de son Indien. Et à la sienne. Et puis il espère, encore et toujours... A part cela, il est courageux, et plutôt doux, mais il est difficile d'avoir sa confiance. Il a besoin d'amour, même s'il n'ose pas l'avouer ou se l'avouer, et il parle rarement. Torok suit son destin. Il sait que ce qui doit venir viendra... Attendre, c'est tout ce qu'il y a à faire dans ces moments. Il apprécie la compagnie des autres équidés ou des animaux et insectes. Mais il hait la chaleur, se remémorant les flammes qui ont ravagé son campement jadis. S'il voit du feu, il fuira sans chercher à comprendre. La douleur est encore trop présente, trop vive, dans son coeur. Il aime être entouré, mais être seul ne le dérange pas tellement...







... Découvrez-le.